Au menu du jour : les amis otakus ! Vous vous souvenez de Kamisama Kiss, cette pépite du shojo qui nous a fait vibrer ? Eh bien, figurez-vous que son adaptation animée a connu un destin plutôt… particulier. Laissez-moi vous raconter comment cette série adorée s’est retrouvée avec une fin en queue de poisson qui a laissé plus d’un fan sur sa faim. Nani ?! Oui, vous avez bien entendu ! Plongeons ensemble dans cette histoire qui fait grincer des dents les aficionados du genre.
Une conclusion bâclée pour un anime culte
Kamisama Kiss, ou « Kamisama Hajimemashita » pour les puristes, c’était LA série qui nous faisait soupirer devant nos écrans. Un mélange parfait de romance, de comédie et de surnaturel qui a conquis nos cœurs d’otakus. Mais voilà, le studio TMS Entertainment a décidé de nous jouer un tour dont on se serait bien passé.
Imaginez un peu : deux saisons qui nous tiennent en haleine, et puis… paf ! On nous sert la conclusion sous forme d’OAV (Original Animation Video). C’est comme si on vous promettait un festin et qu’on vous servait des miettes. Je me souviens encore de ma déception quand j’ai réalisé que l’histoire de Nanami et Tomoe allait se conclure dans un format condensé. Dattebayo, quelle idée !
Voici un petit récapitulatif de la chronologie de diffusion :
- Saison 1 : Octobre à décembre 2012
- Saison 2 : Janvier 2015
- OAV final « The God Will Be Happy » : Décembre 2016
Entre nous, c’est un peu comme si on nous avait servi un plat principal succulent, pour finir sur un dessert industriel. Pas très gochisousama deshita, si vous voulez mon avis.
Les OAV : un condensé qui laisse sur sa faim
Parlons-en de ces fameux OAV. Sept au total, dont le dernier censé boucler l’histoire. Autant vous dire que c’était plus serré qu’un cosplay mal ajusté. Les fans, dont je fais partie, ont eu l’impression de regarder un résumé express plutôt qu’une véritable conclusion.
Le problème avec ces OAV, c’est qu’ils ont dû condenser une tonne de contenu en un temps ridiculement court. Résultat ? Des scènes bâclées, des développements importants passés à la trappe, et une narration qui ressemble plus à une course effrénée qu’à un dénouement satisfaisant. C’est un peu comme si on vous racontait la fin d’One Piece en cinq minutes. Desu ne ?
Voici un tableau comparatif qui illustre bien la différence de traitement :
| Aspect | Série TV | OAV final |
|---|---|---|
| Développement des personnages | Approfondi | Superficiel |
| Rythme narratif | Equilibré | Précipité |
| Satisfaction des fans | Élevée | Mitigée |
Vous voyez le tableau ? C’est un peu comme comparer un bon ramen fait maison à des nouilles instantanées. Pas le même goût, pas la même satisfaction.
Le manga : l’alternative qui sauve les meubles
Heureusement, il nous reste le manga pour nous consoler. Et croyez-moi, c’est là que réside le véritable trésor de Kamisama Kiss. J’ai passé des heures à dévorer ces pages, et je peux vous dire que la différence est flagrante.
Dans le manga, l’histoire de Tomoe et Nanami prend tout son temps pour se développer. On assiste à une véritable évolution des personnages, en particulier de notre yokai préféré. Tomoe passe d’un tsundere typique à un partenaire attachant, avec toutes les nuances que ça implique. C’est comme si on avait droit à un épisode bonus de Fruits Basket, mais en mieux !
Le style artistique du manga est aussi un régal pour les yeux. Les dessins sont d’une finesse et d’une élégance qui font parfois défaut à l’anime. C’est un peu comme comparer un croquis rapide à une œuvre d’art minutieusement travaillée. Et vous savez quoi ? Ça me rappelle cette fois où j’ai essayé de dessiner Tomoe… Disons simplement que je ne suis pas près de devenir mangaka !
Un traitement qui laisse les fans sur leur faim
Tout compte fait, le traitement réservé à la conclusion de Kamisama Kiss dans l’anime est une véritable occasion manquée. C’est comme si on nous avait servi un onigiri sans la garniture à l’intérieur. Ça ressemble à ce qu’on aime, mais il manque l’essentiel.
Je ne peux m’empêcher de penser à d’autres séries qui ont connu des fins plus dignes. Prenez Fruits Basket (2019) par exemple. Voilà une adaptation qui a su rendre justice à son matériau d’origine jusqu’au bout. Ou encore Fullmetal Alchemist: Brotherhood, qui prouve qu’on peut adapter un manga de manière fidèle et satisfaisante.
Malgré tout, Kamisama Kiss reste une série qui mérite d’être découverte. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous encourage vivement à vous plonger dans cette histoire. Commencez par l’anime pour l’ambiance et les voix des personnages, mais n’hésitez pas à vous tourner vers le manga pour une expérience plus complète.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous été déçus par la fin de l’anime ? Préférez-vous le manga ? J’aimerais beaucoup connaître votre avis dans les commentaires. Après tout, entre fans, on peut bien débattre de ces choses-là, non ? Qui sait, peut-être qu’un jour nous aurons droit à un remake qui fera honneur à cette série culte. En attendant, je retourne relire mes tomes préférés. Ja ne !
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