Sortie : 2 juillet 2009 (au Japon seulement).
Support : PSP (compatible PSVita via le PSN).
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Aperçu rapide de Project DIVA :
- L’épisode fondateur de la série, essentiellement centré sur Miku Hatsune.
- Le jeu regroupe 36 musiques. Certaines n’ont pas de PV 3D et sont constituées d’une simple succession de fonds d’écran.
- Trois niveaux de difficulté : EASY, NORMAL et HARD.

C’est au cours de l’été 2008 que Famitsu dévoile dans ses pages le projet de collaboration entre SEGA, poids lourd japonais de l’industrie vidéoludique, et Crypton Future Media, producteur d’une série de logiciels de synthèse vocale développés par Yamaha. L’impatience suscitée par cette annonce ne surprit personne : les musiques interprétées par les Vocaloids personnages imaginaires, connaissent un fort succès au Japon et bénéficient d’une base de fans non négligeables en Occident. Hatsune Miku incarne en ce sens la diva virtuelle la plus célèbre et la plus appréciée. Rien d’étonnant donc à ce que SEGA choisisse la chanteuse aux cheveux verts pour porter la flamme de son jeu sur PlayStation Portable, intitulé pour l’occasion Hatsune Miku Project DIVA.

Versant inévitablement dans le registre du jeu musical, Project DIVA vous propose donc de réaliser le meilleur score possible au travers d’une sélection de 36 musiques parmi les plus célèbres de Miku. Le principe est d’une simplicité enfantine : des symboles correspondant aux quatre touches de la PSP défilent du bord de l’écran vers un repère muni d’une horloge. Au moment où le symbole touche le repère, vous devez appuyer sur la touche correspondante. De la précision avec laquelle vous validez la note dépendra une appréciation plus ou moins bonne : l’horloge est à ce titre importante pour vous aider à presser les boutons au moment opportun.

Bien entendu, les notes se succèdent au rythme de la musique, et vous devrez vous efforcer de réaliser sans faute des enchaînements pour accumuler le plus de points possibles. Assez simple sur le papier, le concept du jeu présente rapidement du challenge : vous disposez d’une jauge de performance dont la contenance varie en fonction de votre prestation. De ce fait, si vous enchaînez les mauvaises notes, vous pouvez être menés à l’arrêt pur et simple de la musique.

Subtilité supplémentaire, chaque musique intègre une zone « Chante Time », une courte partie de la musique au cours de laquelle votre prestation n’affecte plus votre jauge de performance. En revanche, les enchaînements de bonnes notes sont récompensés par un énorme bonus de points. L’importance de ces parties est telle qu’il sera primordial de les réussir sans faute pour espérer décrocher certaines mentions ou l’un des nombreux costumes.

Dans le prolongement même de la philosophie Vocaloid, le développement de Project DIVA s’est démarqué par la participation massive de la communauté. Des fans ont ainsi été mises à contribution pour la réalisation de certains costumes du jeu, mais également pour la production des magnifiques écrans de loading. Les aficionados de la marque du hérisson bleue seront de plus heureux d’apprendre que Project DIVA comporte des références bienvenues aux licences SEGA, telles que des costumes issus de la série Space Channel ou encore de l’excellente série Valkyria Chronicles.

Sorti le 2 juillet 2009, Project DIVA rencontre dès sa première semaine d’exploitation un immense succès : ce sont près de 100,000 exemplaires de l’UMD du jeu qui trouvent preneurs. Le bouche à oreille et les louanges des fans à l’égard du titre lui permettront de se hisser sans mal au-delà des 250,000 exemplaires vendus un an après la sortie du jeu. Au cours de l’été 2010, en parallèle de la sortie du second épisode, Project DIVA connaîtra en plus une réédition du jeu à moindre prix sous le label Best Edition.

Le succès est largement mérité : Project DIVA est avant tout un excellent rythm’n game, bénéficiant de mécanismes de jeu attirants. La playlist est également de grande qualité, que l’on soit grand fan ou non des Vocaloids. Enfin, le titre peut se targuer d’offrir une réalisation graphique très satisfaisante pour la console, appuyée d’une modélisation des personnages à croquer et d’une animation des mouvements sans faille. On pourra reprocher les quelques ralentissements qui minent certains environnements chargées. Plus qu’un jeu, Project DIVA propose de véritables clips mettant en images des musiques connues de la diva virtuelle, et tous les outils nécessaires à la réalisation de ces propres animations. La communauté japonaise ne s’est d’ailleurs pas faîte priée pour enrichir les sites de partage de vidéos tels que Nico Douga ou YouTube de nouveaux PV.