~ Arcade
Devant le succès retentissant de l’opus PSP, SEGA n’a pas raté l’occasion d’étendre sa franchise à de nombreux supports, y compris l’arcade. Project DIVA Arcade tourne sur le système RingEdge de SEGA, plate-forme basée sur une architecture PC épaulée de Windows Embedded Standard 2009. Le système offre des performances de haut niveau pour le domaine de l’arcade, permettant d’afficher sans broncher des réalisations en haute définition. Un œil averti remarquera à ce sujet la grande proximité graphique de cette version arcade avec l’édition Dreamy Theater pour PlayStation 3.
Considéré à tort comme un simple portage de la version PSP, Project DIVA Arcade constitue en réalité un épisode inédit avec du contenu exclusif. Il s’appuie bien entendu sur une grande partie des bases des deux premiers opus (à commencer par des musiques et des costumes communs), mais il se distingue des versions consoles par une sélection de musiques supplémentaires totalement inédites. Il n’est aujourd’hui pas rare que les DLC introduits pour Project DIVA 2nd atterrissent également dans la borne d’arcade. Inversement, StargazeR, musique issue de Project DIVA Arcade, est proposée depuis l’été 2010 sous forme de DLC aux utilisateurs consoles. Enfin, l’interface permet d’admirer lors de la sélection des titres des arts issus des clips originaux des musiques.
La borne dispose des quatre boutons originaux de la marque PlayStation, à ceci près que les touches sont disposées en ligne. Cette adaptation propose en plus un écran tactile permettant de faciliter la navigation dans les menus du jeu. Enfin, un lecteur de cartes IC permet au joueur de sauvegarder sa progression et de débloquer du contenu. La force de Project DIVA Arcade réside dans sa faculté d’évolution permanente. Le jeu a déjà connu de multiples révisions et ajouts, liant par ailleurs son développement à celui des épisodes du Dreamy Theater. Plus généralement, cette version semble servir de véritable boîte à idées pour les versions consoles. Le gameplay connaît quelques aménagements par rapport au second opus PSP, avec notamment un système de touche maintenue différent et la possibilité d’effectuer des notes avec deux boutons classiques, à défaut de bénéficier qu’une croix directionnelle comme sur les machines de Sony.
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